Courtier indépendant et transparent, oui mais dans les faits ?
Doctrine

Courtier indépendant et transparent, oui mais dans les faits ?

Concrètement, comment nos engagements de transparence et d’indépendance se manifestent-ils au quotidien ?

Depuis la création de Komon Courtage, nous avons à cœur de vivre une expérience entrepreneuriale affichant des valeurs d’indépendance et de transparence. Mais concrètement, comment nos engagements se manifestent-ils dans la vraie vie ?  

Avant de les lister, il faut qu’on vous parle de notre constat : nous fêterons dans quelques mois notre deuxième année d’existence. Avec le recul on se rend compte que le métier de courtier est en fait un numéro d’équilibriste : d’un côté, le courtier représente et défend les intérêts d’un client, lequel l’a mandaté pour le conseiller sur la meilleure solution possible eu-égard à la problématique exprimée. A cet égard, nous sommes clairement une profession du conseil au même titre qu’un avocat ou un expert-comptable.

D’un autre côté, nous sommes juridiquement des commerçants appliquant ou négociant des conditions tarifaires avec des « fournisseurs d’assurance ». A ce titre, nous cultivons des liens parfois très étroits avec ceux-ci. Ils sont nos partenaires, et pas simplement des fournisseurs qu’il faut tordre. 

Ce constat schizophrène transpire par le réglementaire : en France, pas de vente sans conseil. Cela va sans-dire, mais la loyauté professionnelle et l’honnêteté intellectuelle incarnent les piliers de notre belle profession. Chez Komon Courtage, nous avons mis ces principes au cœur de la relation avec notre clientèle.

1. Nous remettons systématiquement au prospect un document d’entrée en relation, lequel liste notamment tous les organismes d’assurances auprès desquels nous avons ouvert des accords de distribution.

Il y en a pour tous les goûts puisque nous pouvons interroger et défendre les clients devant toutes les familles d’organismes : mutuelle, institution de prévoyance, compagnie d’assurance, courtier-grossiste gestionnaire, courtier-grossiste sans gestion, organismes de réassurance (assureur d’assureur), etc. 

Notre liste de partenaires s’allonge au fil de notre développement : en effet, une certaine taille critique est parfois requise pour obtenir l’accord de certains organismes de distribuer leurs offres. 

A l’instant « T », (le 19/12/2022), Komon Courtage a signé 26 conventions de distribution.

2. Quelle que soit la taille du prospect, nous initions de larges consultations de place

Qu’il s’agisse de renégocier les contrats de frais de santé ou prévoyance des salariés d’une entreprise de 2 salariés ou d’une PME de 120 collaborateurs, la profondeur de notre intervention est identique. Un client est un client. Nous ne réduirons jamais le périmètre de la consultation au motif qu’un prospect ne nous génère pas assez de chiffre d’affaires. 

Cette posture n’est ni vertueuse ni critiquable : c’est tout simplement celle qui nous donne envie de nous lever le matin.

En revanche, on ne va pas noyer le prospect sous les devis : nous restituons dans une étude comparative seulement les propositions incarnant à nos yeux les solutions les plus pertinentes. Ça s’appelle la recommandation personnalisée, et c’est justement l’une des nombreuses valeurs ajoutées du courtier : ne pas se limiter à jouer le rôle d’une simple « centrale de tarification », mais véritablement assister son interlocuteur dans sa prise de décision en pointant les forces et faiblesses de chaque offre.

Par ailleurs, on communique au prospect l’identité de tous les acteurs interrogés, même les non-présentés, ainsi que les raisons justifiant leur absence dans l’étude finale. Et si le prospect souhaite une remise complète de tous les acteurs, on tient bien entendu à sa disposition l’ensemble des devis attestant de la réalité de notre intervention.

3. Nous refusons les « incitations à produire » émanant des organismes partenaires. 

Puisque nous sommes mandatés par le client pour lui rechercher une solution au service de ses intérêts, nous refusons les défis commerciaux, c’est-à-dire les opérations du type « si vous souscrivez tant de contrats sur telle période, alors on vous offre tel montant de chèque-cadeaux, tels voyages ou tel sur-commissionnement ».

Bref, nous refusons ce qui pourrait potentiellement altérer l’objectivité de notre conseil, ou qui laisserait planer le doute dans l’esprit du client quant à l’existence d’un éventuel conflit d’intérêts. 

Et quand nous sommes inclus dans un défi commercial à « l’insu de notre plein gré » (ça existe vraiment en assurance !), le cadeau concerné est redistribué au client.

Néanmoins nous ne sommes pas dogmatiques : il est naturel et indispensable d’entretenir de saines relations avec nos partenaires assureurs. Par exemple, nous n’allons pas refuser l’invitation d’un assureur à participer à une formation au cours de laquelle seraient décrits et vantées ses nouvelles offres. Nous n’allons pas non plus refuser d’assister à un after-work convivial au motif que le buffet est offert !  

4. Nous affichons sans tabou notre rémunération par dossier

Nos clients connaissent le coût de notre intervention, quel que soit le mode de rémunération retenu.  Ainsi, quand nous sommes rémunérés à la commission, la fraction de la cotisation rétrocédée à Komon Courtage par l’organisme d’assurance est connue du client. 

Il nous arrive parfois de faire du pro bono, c’est-à-dire d’intervenir gratuitement sans honoraire ni commission. On ne se fixe pas de quota d’intervention bénévole. Mais parfois certaines situations nous touchent plus que d’autres, alors on met gratuitement notre expertise au service du prospect, et bien entendu sans déclassement. 

Komon Courtage est un courtier spécialiste des complémentaire santé et prévoyance d’entreprise. Vous souhaitez en savoir sur notre méthode de travail, c’est par ici.

Komon Courtage

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